Le principe du revenu universel c’est de le verser à tout le monde, indistinctement.
Soyons clairs. On ne créé pas magiquement plein d’argent à distribuer, on le répartit juste autrement.
Tout le monde ne va pas se retrouver avec plusieurs centaines d’euros en plus sur son compte en banque. Désolé. Ceux qui vivent confortablement verront tout simplement leurs impôts augmenter d’autant. Si on veut améliorer la couverture des moins aisés, il est même logique de penser que le pouvoir d’achat des autres va baisser, bien qu’on leur verse aussi le revenu universel.
Du coup, comptablement, qu’on se contente de fusionner, étendre et améliorer les minimums sociaux existants uniquement à ceux qui en ont besoin ou qu’on instaure un revenu d’existence universel… ça ne change pas forcément grand chose.
Rien de révolutionnaire au niveau du financement. Ceux qui y voient un problème sont juste ceux qui ont peur qu’on en profite pour bousculer la répartition actuelle des richesses en faveur des plus pauvres (et ça me peine, parce que c’est un impératif humain).
La différence est surtout au niveau du principe. Il n’y a qu’à écouter la notion de valeur travail ou de dignité par le travail voire d’assistanat dans les discours de certains politiques pour s’en convaincre.
Avec le revenu universel on arrête les paliers, les dossiers à monter et à justifier, la victimisation de ceux qui bénéficient des aides et les non recours qui découlent des problèmes précédents.
On envisage simplement de renverser le modèle de société en considérant un nouveau rapport au travail ou à la vie. On affirme qu’il est normal d’avoir de quoi vivre et que ceux qui ont plus contribuent à la nation à hauteur de leurs ressources, qu’il n’y a pas à gagner sa vie.
Ça n’a l’air de rien mais ça peut tout changer. La révolution elle est là
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