Peut être est-ce du à mon incapacité flagrante à sortir de bonne estimations, mais je suis convaincu que l’exercice est des plus nocifs. Je conçois le développement comme une activité créative, avec des problèmes qui sont largement inconnus et des besoins qui sont à peine effleurés.
Estimation is evil, chez pragprog.
Soit on fait semblant, soit on accepte que les estimations soient en permanence fausses, soit on tient les estimations. La dernière option implique forcément une astuce bien connue : c’est la qualité qui trinque. C’est l’option des SSII, mais elle me parait difficilement tenable en interne à une société.
Le problème c’est que le business a besoin d’avoir des dates et de les communiquer. Passer du « produire ce qu’on vend » au « vendre ce qu’on produit » est loin d’être simple. L’équilibre du nécessaire compromis est parfois difficile à trouver.
Laisser un commentaire