Faire une opération de communication d’une présidence tournante d’un sommet politique est déjà le comble de l’égo et une conception très particulière du « travailler en commun » et du « se mettre au service des autres ».
Mais quand le sommet ou la présidence deviennent sponsorisés ouvertement, Que doit-on en penser ? Ces enseignent ne sont pas philanthropes et ne participent pas juste pour aider les finances publiques. Elles participent avec l’espoir d’un retour sur investissement.
On peut penser qu’elles ont l’espoir d’influer sur les décisions. Je crains que ce soit encore moins acceptable. Elles attendent probablement des retours d’ascenseurs et une oreille attentive pour le prochain débat politique qui les touche, voire le soutien de l’État dans la négociation d’un contrat à l’étranger, des subventions pour tel ou tel projet de R&D, ou d’autres collusions du même genre.
Quand on parle de trop fortes relations entre les grandes enseignes et les politiques, ce n’est pas un vain mot.
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