La proposition de loi défendue par M. Grandguillaume et plusieurs députés socialistes prévoit de mettre en place un « fonds national » pour lancer le dispositif. Doté d’une dizaine de millions d’euros, il permettra de financer des postes dans des entreprises relevant de l’économie sociale et solidaire. De 1 000 à 1 500 personnes pourraient être embauchées dans une dizaine de territoires, plutôt situés dans le monde rural ou en zone péri-urbaine. Les activités ainsi développées sont diverses : aide aux devoirs, petits travaux de jardinage, etc.
— Le Monde
L’idée semble attirante (sauf à ceux qui ont la phobie de l’emploi public, quitte à ce que ça coûte aussi cher en allocations) mais c’est à double tranchant. Ces travaux risquent de devenir permanents, et d’augmenter en volume jour après jour. Il va aussi falloir recruter énormément d’encadrement et de structure autour de tout cela, ne parlons pas de formation.
Et si à la place on acceptait de fait de payer les gens à faire ce qu’ils veulent ? La plupart aideront et participeront aussi à la communauté, mais pas forcément comme on le pense. Moins d’administratif, pas de culpabilité, capacité à élaborer un projet… Il faudra un changement de mentalité, quelle que soit la solution. Aujourd’hui nous préférons rester dans une logique de contrôle et de victimisation de ceux qui ont besoin de vivre.
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