« Considérons que vous partagez le consensus global sur ce que devrait faire immédiatement l’eurozone. Concrètement, vous voulez davantage d’investissements publics et de restructuration de la dette. Maintenant, posez-vous la question suivante : si vous étiez citoyen d’un pays de l’eurozone, quel parti politique soutiendriez-vous pour que cela advienne ? Vous serez probablement surpris de constater qu’il n’y a pas beaucoup de choix. En Allemagne, la seule formation qui soit proche d’un tel agenda est Die Linke, les anciens communistes. En Grèce, ce serait Syriza. En Espagne, ce serait Podemos qui est sorti de nulle part et se retrouve en tête dans les sondages ».
[…] Pour reprendre le titre délibérément provocateur d’un article récent (30 décembre 2014) du Financial Times – oui, encore lui –, « les électeurs sont le maillon faible de l’eurozone ». On ne saurait mieux décrire la conception de la « démocratie » qui prévaut au sein de l’Union européenne…
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