Petite vision de ce qu’il se fait en Norvège et comparaison avec le système ReLire français.
Les deux projets ont pour objectif de numériser les livres publiés dans leur pays avant 2001 pour leur redonner une vie et assurer la diffusion du patrimoine culturel.
Les similarités s’arrêtent ici.
La Norvège finance une numérisation publique, et en donne ensuite un accès public (uniquement aux administrés), gratuitement. Seuls les auteurs sont rémunérés, de façon forfaitaire. Ceux qui veulent s’en exclure le peuvent.
La France subventionne les numérisations qui seront faites par les éditeurs, et en donne ensuite l’exploitation aux éditeurs, exploitation qui ne pourra pas être gratuite. Les bénéfices vont à moitié pour l’éditeur et pour les auteurs (via une gestion collective) après remboursement des frais de numérisation (donc les non rentables ne touchent rien). Ceux qui veulent s’en exclure ont six mois pour le faire à partir d’une date qu’on ne leur annonce pas.
Il y a comme une différence flagrante dans la vision de la mission des deux bibliothèques nationales ou des deux ministères de la culture. Les deux visions ont des motivations respectables, mais elles sont totalement opposées
Il y a aussi du très positif à signaler : La BNF a annoncé l’ouverture de sa base bibliographique, et ça c’est un très grand pas dans la bonne direction.
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