Je n’en aurais jamais acheté un moi-même mais avec les hautes températures, le frigo américain avec distributeur d’eau fraiche et de glaçons en façade, c’est juste magique.
C’est un des petits ou grands conforts que je découvre au fur et à mesure. Je me rappelle l’arrivée de la machine à laver la vaisselle la première fois. On avait tenu des années à deux en se disant que c’était du luxe et qu’on pouvait bien faire la vaisselle à la main. Combien nous avions été idiots de nous en passer…
Plus récemment il y a eu le sèche linge, les volets roulants automatiques, le bluetooth pour l’audio… Tout ça est du luxe. On peut s’en passer, mais quand ça arrive ça fait partie des conforts du quotidien qui rendent tout plus facile.
Je crois que le prochain passage c’est la climatisation dans la voiture. Là aussi on a toujours vu la voiture comme utilitaire et la climatisation comme du confort superflu mais l’été pour les longs trajets aura probablement raison de mes réticences.
4 réponses à “Les petits et grands conforts du quotidien”
Au delà du luxe, il y a aussi l’efficacité… Pour le lave-vaisselle, est-ce qu’on consomme pas plus d’eau à la main qu’à la machine ?
Le pire c’est ça, sauf si tu laves vraiment une seule assiette, le lave-vaisselle consomme beaucoup moins d’eau que laver à la main. On est en dessous des 10 litres rinçage compris pour un lave-vaisselle moderne.
Mais combien d’eau, d’énergies, de pétrole, de matière première extraite du sol pour fabriquer, livrer, un lave-vaisselle ? et le faire tourner ? Je présume beaucoup plus que toutes les vaisselles d’une vie additionnées. Et j’ai un lave-vaisselle.
Les notions de luxe et confort sont probablement personnelles (liées à son éducation et ses expériences de vie).
Je fais la vaisselle à la main. Cela ne me dérange pas. Cela me donne même une pause pour penser à autre chose. Faire la vaisselle soi-même, avoir une machine, avoir du personnel, ne manger que des plats préparés, ne manger qu’à l’extérieur, le spectre luxe/confort est vaste.
Pour le réfrigérateur, j’ai vêcu pendant 3 ans sans en milieu urbain avec un accès facile aux fournisseurs d’aliments et dans un pays qui cultive l’art des petites quantités.
La machine à laver… je n’en avais pas pendant ces mêmes 3 ans et j’ai poursuivi à Montréal sur les 5 années suivantes.
Un peu comme Emmanuel, j’ai beaucoup plus l’impression que le choix (si on l’a, moyen financier par exemple) vient de nombreuses choses. Finances, choix éthiques, disponibilité de l’environnement immédiat, habitudes de consommation, gestion de ses priorités.