Lu sur le web :
C’est cela l’état d’urgence : être en règle avec la loi ne suffit pas, il faut en plus que le ministère de l’intérieur ne vous considère pas comme une menace pour l’ordre public
[…]
Dans l’échelle de la protection des libertés, il y a donc trois degrés : – respecter la loi – ne pas être une menace pour l’ordre public – ne pas donner des raisons de penser que l’on peut être une menace pour l’ordre public.
Nous avons dérivé, loin. Dans tout ce qui est intervenu récemment, et qui ne semble pas prêt de s’arrêter, l’arbitraire devient la règle.
Quand on dit que l’État de droit se meurt, ce n’est pas tant que l’État est hors la loi, mais que le droit n’est plus l’étalon pour juger. L’important devient le jugement arbitraire de l’État.
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