Pas partout. Ça demande une organisation qui va avec. On parle d’écrit, de communication, d’implication, de prise de responsabilités et de confiance, entre autres.
Ce que ça demande me paraît toutefois pertinent même pour qui souhaite rester en présentiel. Peut être que si pour vous le télétravail ne fonctionne pas, c’est un bon révélateur de ce qui ne fonctionne déjà pas, télétravail ou pas, mais qui est d’aujourd’hui contourné d’une façon ou d’une autre.
Le télétravail démultiplie le problème, il ne le crée pas.
Corrigez vos problèmes. Vous aurez tout le loisir de quand même garder une culture présentielle si vous le souhaitez, mais elle sera d’autant plus fonctionnelle.
Implicitement : prévoir de rester en présentiel le temps de corriger les problèmes de culture et d’organisation (parce que le télétravail les démultiplierait) me semble tout à fait légitime tant qu’effectivement on prévoit un plan pour les corriger.
C’est aussi quelque chose à entendre pour les salariés qui ne voient que l’absence de perte de productivité dans leur propre travail individuel. Parfois, souvent, les problèmes induits sont au niveau de la collaboration, de la coordination, du soutien humain, de l’alignement global, de l’émergence d’idées nouvelles ou de transversalité.
Les managers et directeurs, de par leur rôle, sont plus amenés à percevoir et prendre en compte ces aspects. Écoutez-les aussi au lieu de juste penser qu’ils ne font pas confiance.
Est-ce qu’il y a des bonnes pratiques d’organisation du télétravail qui ne seraient pas aussi des bonnes pratiques en présentiel ? Possible, mais je n’en ai pas en tête.
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