Je ne prends pas position sur l’article, mais quand Le Monde titre Le choix de l’inflation par la BCE est désastreux pour la jeunesse européenne, c’est l’angle d’approche à l’intérieur qui est intéressant :
Les baby-boomers seront les grands perdants, mais à juste titre. Ce sont eux qui ont généré et accumulé les dettes du système depuis trente ans et prospèrent sans travailler sur des lauriers usurpés. [..]
[…] leur grand projet politique l’augmentation du pouvoir d’achat par la dette. Dans les années 1970, ils ruinèrent leurs parents en s’octroyant par la force des hausses de salaires et des nouvelles protections sociales.
[…] devenus patrons, actionnaires tous azimuts, propriétaires immobiliers, responsables politiques, refusent de payer leurs dettes ou de voir leurs actifs financiers baisser car ceux-ci garantissent leur train de vie. Ils n’augmentent plus les salaires des jeunes (moins nombreux) parce qu’ils veulent préserver les marges de leurs entreprises qui fournissent leurs rentes. Lorsque leurs intérêts financiers sont menacés par la crise, ils utilisent l’Etat et désormais la BCE pour se protéger.
[…] En refusant d’accepter les défauts des Etats, ils lèguent de l’inflation et des dettes insurmontables à leurs enfants.
Sacrément à charge envers une génération en particulier.
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