Les moyens des hôpitaux sont de plus en plus faibles.
Débordés, les infirmiers voient leurs horaires s’allonger. Les vacances d’été se posent jusqu’à octobre. Le personnel travaille trois week-ends sur quatre (au lieu de deux par mois). Marc dit n’avoir plus le temps de prendre ses pauses.
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« On est surmenés. Une personne crevée n’est pas dans les conditions optimales pour travailler. Combien de temps on va tenir ? »
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Au delà du problème d’effectif, il pointe les « coupures budgétaires » (relatives aussi à des « problèmes d’organisation ») : l’infirmier explique que parfois, il est obligé d’aller piquer une compresse au service voisin pour faire un soin
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Cela n’étonne personne, on sait tous que les 35 heures se comptent sur deux à trois jours et pas par semaine dans cette profession. Quel hôpital souhaitons-nous ? Cherchons nous un hôpital public à la limite de l’exercice de sa mission et le privé prendre soin de la santé de ceux qui ont de l’argent ?
« Je crois que c’est illusoire de rendre l’hôpital rentable. On s’en fout des problèmes d’argent, on sauve des gamins ! »
C’est toute la question. L’hôpital devra être rentable, mais peut être que son financement passe par l’impôt.
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