Quelque 40 millions d’euros d’argent public sont ainsi distribués chaque année aux députés. Certains thésaurisent beaucoup, voire s’enrichissent
Les députés n’ont même pas à justifier quoi que ce soit sur l’utilisation des fonds. Le scandale est connu. Tout le monde s’accorde à dire qu’il faut agir.
Au Royaume-Uni, pour des détournements plus anecdotiques que ceux qu’on craint chez nous, il y a eu des démissions et tout un système de vérification détaillé des notes de frais.
Pas ici. Alors pour les députés (les mêmes que plus haut, qui pour certains s’enrichissent)…
À l’arrivée, le bureau de l’Assemblée a prévu, sans rire, que chaque député fournirait une « déclaration sur l’honneur qu’il a utilisé l’IRFM (…) conformément aux règles établies ». En cas de soupçons (déclenchés par on ne sait trop qui, lettre anonyme ou média), le président de l’Assemblée pourra tout de même saisir le déontologue « d’une demande d’éclaircissements ».
Parce qu’en France on ne rigole pas avec les détournements de fonds publics et la déontologie.
via entre autres Mediapart, article payant
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