Nous arriverons alors à un niveau de prélèvement au plus bas depuis au moins 20 ans, c’est presque du jamais-vu
Ce qui est certain c’est que le coût du travail seul ne suffit pas à changer quoi que ce soit à la situation sociale, d’autant que le tableau ci-dessus ne prend pas en compte la productivité de l’heure de travail : la France a une des meilleures des pays occidentaux.
Si l’entreprise n’a pas plus d’activité, pas plus de carnets de commande, alléger les cotisations sociales n’a pour seul effet que d’améliorer le résultat d’exploitation. Au final ça arrive dans les dividendes des actionnaires et les bonus des dirigeants, qui sont reversés dans le système financier et pas dans l’économie dite « réelle ».
Le pire c’est qu’à alléger les « charges », on diminue la perception des cotisations sociales. Deux solutions : Soit on diminue les dépenses, c’est à dire qu’on dégrade les garanties de santé, les aides au chômage, les montants des retraites, diminuant les conditions de vie des plus faibles déjà lourdement touchés par la crise… soit on augmente d’autres recettes, et si ce n’est pas pris aux entreprises c’est que ce sont les ménages qui payent, avec moins de revenu disponible ils consomment moins et alimentent un joli cercle pervers.
Mais le MEDEF préfère demander encore des allègements, sans rien promettre en face. C’est simplement plus rentable pour les affiliés à son syndicat. On arrête quand ?
Laisser un commentaire