Et si un jour ça finit par péter, serai-je du côté des vieux qui ont trop à perdre ? Savoir que le changement est nécessaire est une chose, savoir l’embrasser en est une autre.
Je me sais privilégié, et de plus en plus intégré dans un système dont je profite. J’ai personnellement tout à perdre à un changement, quand bien même je le sais nécessaire globalement.
Parce que finalement, penser de plus en plus qu’il est préférable d’avoir un changement lent et progressif, on peut considérer que c’est de la sagesse, mais c’est aussi un peu de la peur de se remettre en cause. Être réac – oh que je n’aime pas cette expression, vous êtes bienvenus à m’en trouver une autre – c’est un peu ça finalement.
Jusqu’où suis-je et serai-je prêt à remettre en cause ma propre position pour une avancée collective ?
Je n’ai pas de réponse, je ne pense jamais en avoir, mais je suis preneur de vos commentaires pour alimenter ma réflexion.
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