Que faire quand le réseau sature et qu’on livre un service de mauvaise qualité ? Les geeks irresponsables diront qu’il faut investir dans l’infrastructure réseau. Les commerciaux de nos fournisseurs d’accès sont bien plus astucieux : Il suffit de faire payer un accès prioritaire à quelques heureux élus.
La solution est miraculeuse : Au lieu de dépenser on gagne des sous. Pire, on peut affirmer à ceux qui subissent la mauvaise qualité, que c’est finalement de leur faute – ils ne payent pas l’option – et pas celle du fournisseur.
C’est encore Free qui fait parler de lui en imaginant faire payer un accès prioritaire au catch-up TV. Pourtant il est clair que sur ce chapitre seul Free est responsable des éventuels ralentissements. Ce n’est pas une nouveauté, les dirigeants de Free ont très bien compris la stratégie du pourrissement et l’idée qu’une mauvaise qualité c’est une source de revenu. La seule différence avec l’histoire de Youtube c’est qu’elle concernait l’autre côté du réseau (les fournisseurs et non les clients).
Il serait peut être temps que nos régulateurs mettent leur grain de sel pour définir ce qui est le niveau de qualité attendu (ou au moins imposer une mesure de qualité publique pour que chacun fasse son choix en connaissance de cause).
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