Catégorie : Free

  • Chez Free c’est tout compris – ou pas

    Oh ? moi ça me rappelle au contraire *exac­te­ment* une offre de Free.fr

    C’est bien de se moquer mais pour ça il faudrait nettoyer un peu devant sa propre porte. Faire payer une option obli­ga­toire pour l’ac­cès à la boucle locale dédiée (c’est à dire les mètres de câble/fibre dans le trot­toir entre la box de l’abonné et le réseau interne de Free) c’est large­ment aussi ridi­cule que de faire payer les aiguilles d’une montre ou les clefs d’une voiture.

    Ok, c’est moins mis en avant aujourd’­hui qu’à l’époque. Ça permet au dépar­te­ment marke­ting de se moquer des autres en cachant tout sous le tapis, mais la fiche d’in­for­ma­tions stan­dar­di­sée montre que c’est en réalité toujours ainsi aujourd’­hui.

    Moi je serais eux, j’ar­rê­te­rais de la rame­ner.

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    Faire payer la loca­tion de la boucle locale n’a bien entendu aucun sens. Free fait comme les autres opéra­teurs : Il fait payer la loca­tion de sa box.

    C’est d’au­tant plus évident en compa­rant avec l’offre mini 4K, qui ne diffère quasi­ment que par la box dispo­nible mais qui n’a pas cette option à 5,99 € par mois alors qu’elle utilise évidem­ment tout autant la boucle locale dédiée (on voit mal comment elle ferait autre­ment).

    Bref, non seule­ment Free fait louer sa box en option obli­ga­toire comme les autres, mais il le fait plus cher, et en le maquillant sous couvert d’une option tech­nique. Pas de quoi pavoi­ser.

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    On ne peut même pas argu­men­ter qu’il s’agit de rembour­ser la loca­tion que fait Free de la boucle cuivre de l’opé­ra­teur histo­rique, puisque l’op­tion est aussi obli­ga­toire s’il s’agit d’un accès Fibre sur une infra­struc­ture Free de A à Z, hori­zon­tal et verti­cal.

  • Comment renta­bi­li­ser la mauvaise qualité

    Que faire quand le réseau sature et qu’on livre un service de mauvaise qualité ? Les geeks irres­pon­sables diront qu’il faut inves­tir dans l’in­fra­struc­ture réseau. Les commer­ciaux de nos four­nis­seurs d’ac­cès sont bien plus astu­cieux : Il suffit de faire payer un accès prio­ri­taire à quelques heureux élus.

    La solu­tion est mira­cu­leuse : Au lieu de dépen­ser on gagne des sous. Pire, on peut affir­mer à ceux qui subissent la mauvaise qualité, que c’est fina­le­ment de leur faute – ils ne payent pas l’op­tion – et pas celle du four­nis­seur.

    C’est encore Free qui fait parler de lui en imagi­nant faire payer un accès prio­ri­taire au catch-up TV. Pour­tant il est clair que sur ce chapitre seul Free est respon­sable des éven­tuels ralen­tis­se­ments. Ce n’est pas une nouveauté, les diri­geants de Free ont très bien compris la stra­té­gie du pour­ris­se­ment et l’idée qu’une mauvaise qualité c’est une source de revenu. La seule diffé­rence avec l’his­toire de Youtube c’est qu’elle concer­nait l’autre côté du réseau (les four­nis­seurs et non les clients).

    Il serait peut être temps que nos régu­la­teurs mettent leur grain de sel pour défi­nir ce qui est le niveau de qualité attendu (ou au moins impo­ser une mesure de qualité publique pour que chacun fasse son choix en connais­sance de cause).