Interviewer: So, you’re a carpenter, are you?
Carpenter: That’s right, that’s what I do.[…]
Interviewer: First of all, we’re working in a subdivision building a lot of brown houses. Have you built a lot of brown houses before?
Carpenter: Well, I’m a carpenter, so I build houses, and people pretty much paint them the way they want.[…]
Carpenter: Really, is that it? So I lost the job because I didn’t have enough brown?
Interviewer: Well, it was partly that, but partly we got the other fellow a lot cheaper.
Carpenter: Really — how much experience does he have?
Interviewer: Well, he’s not really a carpenter, he’s a car salesman — but he’s sold a lot of brown cars and he’s worked with walnut interiors.
Ça me rappelle fortement une direction qui à un moment pensait qu’il fallait segmenter les développeur par domaine commercial, et que la valeur ajoutée était moins dans la qualité technique ou le recul du développeur que dans le fait qu’il ait déjà travaillé dans le secteur de l’énergie (même si c’est pour coder un CMS ou un outil de réservation de salles de réunion) ou dans l’industrie du luxe (même si c’est pour coder un formulaire d’inscription à une newsletter).
La petite histoire reste une petite fable forgée de toutes pièces, mais elle est amusante à lire, et parfois se révèle un peu trop proche de la vérité.
2 réponses à “Charpentier informatique”
marche très bien avec les services communication (tu fais de la comm papier, tu pourras faire de la comm web), les graphistes (t’as fait du print, tu pourras faire du web). C’est étrange car si demain on leur propose de faire de la comm ou du graphisme pour la télé, ils ne verront pas la bascule vers ce support avec la même facilité.
Pour avoir travaillé quelques années dans une très grande SSII américaine, c’est très exactement ça : à leurs yeux j’étais le dév’ Java pour voyagistes et banques (ne cherchez pas de rapport entre les deux, s’il vous plaît…).
Heureux d’être sorti de ce monde étrange.