Citations d’Anne Vella :
I totally agree that software engineering should be a lot more than just writing code. When I studied computer science at university, they taught us how to elicit requirements, write user stories, design user interfaces and apply UX principles, architect complex systems, create test plans, execute test cases and so much more. The whole shebang.
De mon temps on appelait ça de façon méprisante les pisseurs de code. Et pourtant, à cause de la spécialisation, je vois énormément d’ingénieurs tomber dans cette catégorie de « développeur expert ».
J’en ai même vu s’indigner qu’on arbitre trop souvent en faveur du produit et des utilisateurs plutôt qu’en faveur d’une qualité de code interne.
Rien qu’à dire ça je sais que je vais avoir quelques réactions assez fortes.
Personne n’a raison mais ça devient des métiers différents.
Steve Yegge recently wrote a follow-up to his controversial article The Death of the Junior Developer, reframing his position as The Death of the Stubborn Developer. He talks about how if you’re not adopting Chat-Oriented Programming, or CHOP, you’re getting left behind
Je ne jouerai pas à qui va devoir changer.
Je suis convaincu que les développeurs « produit » vont devoir changer de façon de travailler. Pour autant, le besoin ne va pas disparaître, loin de là. Les juniors vont vite avoir des super-pouvoirs. Les seniors qui se reposent un peu trop sur leur savoir acquis, sur la complexité du code set sur le besoin de renouvellement permanent de techno vont eux avoir du soucis à se faire parce que leur valeur ajoutée va devenir faible.
On ne remplacera pas les développeurs « code » experts. L’IA tant vantée n’est quand même qu’un outil statistique et je ne la vois pas de si tôt créer du code profond tel qu’on peut en trouver dans les bibliothèques de code qui forment les briques de base. On aura besoin de personnes qui comprennent le fonctionnement de tout ça pour savoir quoi faire (éventuellement assistés par de l’ia s’ils le veulent). Là ce sont les juniors qui vont avoir du mal à trouver une place.
Pour être franc je ne sais pas si tout ça est vraiment neuf. L’IA va juste démultiplier un effet déjà existant, mais peut être au point de rendre certains positionnements très difficiles à tenir.
So dear software engineer, please take heed. If you’re not a “product engineer” and have specialised in writing code, AI may indeed take your job. But this isn’t just a warning – it’s an opportunity. It’s time to reclaim your role and return to what software engineering was always meant to be: a craft that combines technical expertise with problem-solving, user empathy, and business acumen. The future belongs to those with curiosity who can see beyond the code.
Mes propos semblent peut être trop alarmistes, ou trop futuristes. J’ai l’impression qu’on passe des paliers très vite.
Je ne saurais trop conseiller aux développeurs qui veulent prévoir leur avenir de sauter sans filet et de passer au CHOP et BATON décrits dans le billet cité.
Si ça n’accélèrera pas grand chose aujourd’hui, savoir comment utiliser ses outils correctement demande un changement de paradigme et donnera plusieurs longueurs d’avance d’ici quelques années au plus.
Si vous avez vu le sex appeal des développeurs « no code » (non, il n’y a pas contradiction), ça va vite de démultiplier.
C’est une croyance de ma part mais elle est très forte.
Oui, je sais. Il y a aussi à côté d’énormes enjeux énergétiques. J’aimerais bien qu’on puisse les ignorer mais je ne le crois pas. Je ne les mets pas de côté.
Maintenant considérant le coût des ingénieurs, celui de l’usage de ces outils, la valeur qu’on en tire, le futur sera quand même celui là. On peut refuser mais il faudra au mieux se préparer à oublier les périodes fastes du point de vue emploi et salaire, pour ceux qui trouveront un emploi.
Je n’ai pas la solution à tout ça. Je me contente d’observer.
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