À ceux qui pensent que l’état d’urgence est un État de droit qui respecte le minima que sont les droits de l’Homme : notre gouvernement annonce formellement le contraire à la fois au Conseil de l’Europe et aux Nations Unies.
Aux deux institutions, nous avons fait jouer une clause notifiant que nous n’allons plus respecter la Convention européenne des droits de l’Homme et le Pacte international relatif aux droits civils.
Ceci est possible temporairement quand un danger immédiat menace respectivement la vie et l’existence de la nation. Sans nier la gravité des événements, peut-on raisonnablement penser que l’existence même de la nation est menacée ?
Si je devais être cynique, elle l’est, justement par ce que notre exécutif s’autorise.
Bien sûr ça inquiète les experts des Droits de l’Homme à l’ONU, comme à peu près toutes les institutions sérieuses sauf le gouvernement. Le président, lui, en est encore à annoncer que tout ça ne fait pas débat.
Un état d’urgence permanent qui ne gère plus l’urgence mais le quotidien, ça s’appelle un changement de régime. #jdcjdr
— Arnaud@Thurudev (@arnaud_thurudev) 22 Janvier 2016
Dans des entretiens à l’étrangers nos membres du gouvernements disent tranquillement que l’état d’urgence pourrait durer aussi longtemps qu’il y a du terrorisme dans le monde et que notre pays est impliqué dans des actions militaires extérieures. L’évocation d’une durée de 30 ans ne soulève aucune contradiction. Changement de régime…
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