Nous persistons à ne loger les gens dans le besoin qu’en cas d’urgence grave. Pour cela nous utilisons des hébergements payés à la nuit, sortes d’hôtels, au même prix, mais d’une qualité plus que douteuse.
Il suffirait d’une politique plus durable pour payer des logements en location à plein temps. Nous couvririons plus de besoins, de manière plus qualitative, et pour moins cher. Pour cela il faut oser politiquement, oser braver le sentiment général « anti-assisté » (qu’on peut reformuler en « anti-solidarité », mais ça attire moins les foules). Pour l’instant l’opinion publique préfère payer plus cher quelque chose de honteux, histoire de responsabiliser culpabiliser les plus démunis.
L’association Toit à moi semble réfléchir encore un coup de plus en avance : Acheter les logement plutôt que les louer. Il faut dire que si la situation est amenée à perdurer plus de quelques années, l’opération est forcément rentable. On peut donner encore mieux, pour moins cher. Et je défie quiconque de penser que nous n’aurons plus de sans-abris dans quelques années.
Bref, quelque chose qui va dans le bon sens, même si ce n’est qu’un palliatif caritatif à une vraie politique globale.
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