J’ai été un grand lecteur de romans étant jeune. Les Asimov, Pratchet, Adams ou Zelazny je me les suis enfilé plus vite que je ne pouvais me les procurer. Puis j’ai tourné bien moins de pages à partir des études supérieures.
Naïvement j’attribuais ça à des changements de préoccupation, au manque de temps, et au remplacement de l’activité par mes pérégrinations sur le web. J’avais encore des rechutes avec beaucoup de livres pendant un ou deux mois mais je ne me rendais pas compte de ce que ça voulais dire.
Pour plein de raisons je me suis embarqué il y a deux ans dans une startup sur le livre numérique et…
Avec le numérique j’ai redécouvert le livre et la lecture.
J’ai accès à un catalogue bien plus important que n’importe quelle librairie ou bibliothèque, je me les procure à distance à n’importe quelle heure n’importe quel jour, je redécouvre des formats courts, des petits prix et surtout des textes différents que je n’aurai probablement jamais atteint ou oser essayer avec le papier.
Mais avant tout j’ai une liseuse fine et légère dans ma poche de veste qui m’accompagne partout, qui transforme chaque petit temps d’attente en temps de lecture et de plaisir.
Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. Et justement, seul le flacon a changé. La lecture, le texte, le plaisir sont identiques, renouvelés. Je me suis rendu compte que le livre, numérique ou pas, était nécessaire pour mon équilibre de vie. Les périodes où je lis moins, ce sont aussi celles où je suis plus stressé.
Le manque de temps pour lire était la conséquence d’un problème pratique.
Avec des horaires de bureau chercher et retourner mes livres à la bibliothèque, en dehors de chez moi après 19h le bon jour de la semaine ou en occupant mon samedi matin, était devenu trop contraignant. La frustration de n’avoir systématiquement pas la suite des livres que je lisais a eu raison de ma motivation.
La librairie avait les mêmes contraintes, des rayons pas beaucoup mieux fournis, mais des prix pouvant aller jusqu’à vingt euros sur des grands formats qui ne me convenaient pas.
Et justement, je crois que trimballer partout un gros livre de poche, deux quand je suis dans les 100 dernières pages, ce n’était simplement pas possible. Ne parlons même pas des grands formats, qui ont toujours été une aberration pour mon usage.
Le livre numérique m’a fait disparaitre ces difficultés, et m’a permis de reprendre la lecture plaisir. Tout simplement.
Ça pourrait bien tout changer pour vous aussi.
Le livre numérique ne mettra pas à la lecture ceux qui ne veulent pas et ceux qui n’ont aucun attrait pour la lecture. Ce n’est pas une formule magique. Mettre une liseuse dans les mains d’un enfant qui ne lit pas a toutes les chances de ne rien changer, voire de le rebuter encore plus.
Ils ne convaincra pas non plus les collectionneurs et ceux qui préfèrent tourner des pages plutôt que les lire. Maintenant si vous vous rappelez vos livres poches en pile au bas du lit ou à côté de la chaise longue pendant les grandes vacances, jetez un oeil, ça pourrait bien tout changer pour vous.
Osez, essayez.
Oubliez la tablette Android ou l’iPad, ce n’est adéquat ni sur l’encombrement ni sur la concentration. Oubliez, oh s’il vous plait, la lecture d’un PDF sur écran d’ordinateur.
Osez la liseuse. Forcez-vous à l’avoir avec vous dans le sac à main ou dans la poche de veste. Dépassez le rejet initial qui vous vient des habitudes smartphone ou tablette et lisez un roman, un titre qui vous plait vraiment, en entier. Dans le bus, le métro, la salle d’attente du médecin.
Laquelle ? Vous aurez une bonne expérience avec n’importe laquelle des cinq premières liseuses recommandées. Évitez juste de céder à la tentation du meilleur prix : Si c’est pour vous dégouter de la lecture numérique et laisser la liseuse au fond d’un tiroir, ce sera toujours une mauvaise affaire.
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