Autant le revenu de base fait écho chez moi sur plusieurs points, autant il repose sur un principe fondamental : S’appliquer à tous, sans condition, sans différence.
En imaginant un revenu minimum en distribuant l’aide à la presse directement aux journalistes, qui décide qui est journaliste ? La question se pose déjà mais avec un enjeu qui n’a aucune mesure avec celui qui pourrait nous attendre. Souhaite-t-on vraiment des journalistes d’État payés par ce dernier ? Le risque me parait énorme, surtout pour une profession qui parle tant d’indépendance et qui est déjà tant sous le jeu de pressions externes.
Et puis pourquoi les journalistes ? Pourquoi pas aussi les taxis ? les ramoneurs ? les agents de sécurité ? les avocats ? Toutes les professions sont utiles et indispensables. Nombreuses sont celles qui peuvent prétendre avoir des difficultés, et souvent avec moins d’aides que n’en ont les journalistes. Ces derniers ont d’ailleurs directement des statuts particuliers, entre autres sur la fiscalité. Sous quel prétexte donnerait-on encore un avantage catégoriel à X ou Y dans une période où tous sont sur le fil et où nous savons avoir déjà trop d’avantages particuliers ?
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