Gants et cuis­sard

Pour moi les cuis­sards c’était pour les cyclo-spor­tifs sur leur vélo de route et leur selle étroite. Pour faire un raccourci : pour les vrais, les dûrs, ceux qui ont un cintre route et qui vont deux fois plus vite que moi.

Mettre un cuis­sard c’était me prendre pour ce que je ne suis pas, au point d’en être ridi­cule.

Et puis… je n’en ai jamais ressenti le besoin. Sur mon vieux vélo avec sa large selle en gel, je tenais les 40 ou 50 km d’une traite sans avoir mal. On pouvait faire le reste du trajet après une grosse pause méri­dienne.

J’ai quand même eu un doute et je suis allé ache­ter un cuis­sard au soir la veille du 100 km. Je me suis dit que je serai ridi­cule mais moins que si je ralen­tis tout le monde en me plai­gnant du fessier. Au mieux ça ne se verrait pas sous le short, au pire j’avais même prévu de quoi me chan­ger.

Les leçons :

  • Diffi­cile de dire si ça serait passé sans, mais le cuis­sard ne m’a pas gêné et j’ai l’im­pres­sion qu’il a même gran­de­ment aidé. Je pour­rais en dire autant des gants vélo.
  • Il serait peut-être temps que j’ar­rête de craindre le ridi­cule. Mis à part une poignée de parti­ci­pants, tout le monde était en gants et cuis­sard, y compris voire surtout ceux qui étaient des habi­tués de ces distances. Ceux qui ne parais­saient pas en avoir en portaient même peut-être sous leur short.
  • Il serait donc de la même façon temps que j’ac­cepte de ne pas être diffé­rents et que je me faci­lite la vie avec le maté­riel qui existe.

Bref, si vous êtes comme moi, arrê­tez de tergi­ver­sez et mettez donc cuis­sards et gants pour plus de 50 km. Tant pis si certains vous trouvent ridi­cule. Moi je vais m’ache­ter deux cuis­sards de plus pour tour­ner avec trois cet été.


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