Vous m’emmerdez à écarter les jambes comme si les sièges à gauche et à droite n’étaient que des repose-genoux.
Vous emmerdez tout le monde en fait.
Vous emmerdez tout le monde et vous me faites honte à prétexter que c’est justifié par votre sexe et votre anatomie. Vous croyez que les autres hommes font comment ? oui, celui à votre gauche par exemple. Il est fait comme vous, comme moi. Non seulement il n’empiète pas sur votre fauteuil mais en plus, à cause de vos excès, il ne tient que sur une partie du sien. S’il y arrive, vous le pouvez aussi.
La seule différence entre vous et les autres c’est votre sans-gêne, la croyance que vous avez un droit plus fort que les autres. Vous, vous vous servez juste de votre sexe comme un prétexte pour emmerder les autres, comme si avoir un sexe masculin vous donnait ce droit. Bref rappel : ce n’est pas le cas.
Écartez les jambes si ça vous amuse, mais respectez l’espace des gens à côté. Et si la femme à côté de vous serre ou croise ses jambes ce n’est nullement une acceptation à vous voir poser votre genoux en face de son siège… quand ce n’est pas vous même qui lui imposez cette posture.
3 réponses à “Vous m’emmerdez (et pas que moi)”
Y’a un Tumblr là-dessus :
http://yourballsarenotthatbig.tumblr.com/
Je suis d’accord en partie avec votre texte mais le sexe n’a rien à voir (je cite : « c’est justifié par votre sexe et votre anatomie », « … vous servez juste de votre sexe … »). Le seul problème ici ce n’est que du savoir vivre !
Je connais des personnes de sexe féminin qui écarte les genoux de la même manière. De plus vous même vous le dites que la personne à sa gauche ne le fait pas et c’est aussi une personne de sexe masculin.
Après le gars il a un sac qui dépasse largement du siège et qui le gène :-p
Il faut avouer que c’est quand même typiquement masculin, même si ce n’est évidemment pas exclusif. Et si, les prétextes anatomiques sont assez fréquents dans ce que j’entends.
Disons que les hommes sont plus à même socialement de se croire « en droit de », surtout à côté de femmes à qui on dicte trop souvent de la fermer.