Rien de neuf dans la valse des étiquettes dans les grandes surfaces. Les prix augmentent régulièrement. L’intéressant dans l’article de France Info c’est la différence de point de vue entre les chiffres de l’INSEE et ceux de l’UFC.
Les deux se basent sur des comparaisons objectives et des chiffres concrets. Le tout est de savoir ce qu’on mesure.
Pas la peine d’être un devin pour deviner que si on se contente d’augmenter nos revenus et prestations suivant les chiffres de l’INSEE, notre niveau de vie diminuera chaque année.
C’est en fait très simple, l’INSEE mesure à produits constants entre deux années. Si il y a une augmentation de 10% en 10 ans (chiffre fictif), c’est qu’avec 10% de plus, nous pouvons acheter la même chose qu’il y a 10 ans. Sauf que personne n’achète la même chose qu’il y a 10 ans. Nous voulons des voitures plus sûres, des télévisions plus grandes, des téléphones portables plus performants, ou un accès Internet plus rapide qu’il y a 10 ans.
Mes exemples sont peut être mauvais. Certains pourraient dire au contraire que désormais nous voulons des boites de mais en conserve sans sucre (oui, elles sont plus chères, oui, avant, et toujours maintenant, il y a du sucre dans la plupart) ou des légumes bio parce que nous savons que cela a des conséquences sur la santé. D’une manière ou d’une autre la société évolue et nous évoluons avec.
Du coup, forcément, sauf à laisser la société évoluer seule et vivre comme il y a 20 ans ou plus, les chiffres d’augmentation des prix de l’INSEE sont assez peu représentatifs de la réalité. Je ne parle même pas du problème de l’augmentation de la part des dépenses obligatoires dans le budget qui, en laissant encore moins de choix dans nos finances, renforce encore l’impression d’en avoir de moins en moins.
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