C’est ainsi que le RER A, la ligne 1 du métro ou la ligne 9 (orientées est-ouest, elles aussi) atteignent des taux de saturation invraisemblables, avec cinq ou six voyageurs debout au mètre carré le matin dans un sens, puis le soir dans l’autre. En milieu d’après-midi ou un dimanche, il n’y a aucun problème pour trouver une place assise sur ces mêmes lignes.
La situation est également critique sur les lignes de RER B et C ainsi que sur les lignes de Transilien J, U et L. S’il s’agissait de transport de bétail, ces rames contreviendraient chaque semaine aux recommandations européennes, qui préconisent de ne pas dépasser les 235 kg de mammifères au mètre carré…
Transporter des dizaines de milliers de personnes d’un côté à l’autre chaque jour va vite avoir ses limites. Rien de neuf, mais ça va s’aggravant.
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