Passons à notre fameux code du travail. Que n’entend-on pas dessus. Est-il réellement la cause de tous nos maux ? Il est vrai qu’en France les licenciements nécessitent une procédure formelle pas toujours adaptée au contexte social des start-up. Et souvent coûtent nettement plus cher qu’aux États-Unis. Les charges sociales sont aussi sensiblement plus importantes. Mais, d’une certaine manière, ces éléments sont intégrés par le marché. Au final, dans la technologie, pour des niveaux de compétence équivalents, les coûts salariaux sont sensiblement moins importants à Paris que dans la Silicon Valley ou à New York.
[…] on m’a souvent demandé pourquoi nous n’avions pas relocalisé aux États-Unis notre siège, et en particulier les secteurs de recherche et développement. La réponse est simple. Si nous avons choisi de rester en France, c’est avant tout par pragmatisme économique. Autrement dit, cela nous coûte moins cher, et nous permet d’être beaucoup plus compétitifs que nos concurrents qui doivent payer au prix fort les salaires parfois exorbitants des informaticiens de la Silicon Valley.
Ça fait du bien parce que la parole des entrepreneurs français commence à se libérer. Ce n’est pas le premier à sortir du moule, j’espère pas le dernier.
Il ne s’agit pas de dire que tout est parfait ici et qu’il n’y a rien à changer, mais il faudrait peut-être aussi arrêter l’idéologie et se rendre compte du faible coût qu’on a en France par rapport aux pays qui semblent faire l’adoration du milieu startup.
Le fondateur de Criteo (entreprise fr entrée au NASDAQ valo>1 mi $) à propos du code du travail & du tps de travail pic.twitter.com/urdWAPiwMI
— Marc BRICE (MC Cob) (@MCCob) 4 Novembre 2015
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