Oui, ça parle d’accessibilité des magasins aux personnes handicapées. Ne fuyez pas, c’est percutant et absolument pas donneur de leçons. Ça en dit plus sur notre façon de penser nos lois et règlements que sur le handicap.
Je crois que si j’étais commerçante, je lâcherai l’affaire, ça me déprimerait.
Alors je voudrais demander pardon, pardon à tous les commerçants qui doivent nous haïr à l’idée de faire des travaux galères, mais je vous jure, c’est pas de notre faute. Moi je suis prête à vous offrir des planches gratos et à devenir vendeuse ambulante. Mais même ça, ça serait trop simple.
Le pire c’est que tout ça a de bonnes raisons d’être : La rampe qui dépasse sur le trottoir empiète sur l’espace public. Il ne faut pas que ce soit la solution de facilité, d’autant que si elle reste à demeure elle fera chuter des passants dans la rue (ça serait con de créer plus de handicapés, il faut bien avouer).
Je comprends aussi qu’une rampe mal posée à la va vite par quelqu’un qui n’y a pas réfléchi ça peut se casser la gueule, potentiellement abîmer un fauteuil (rappel : ça peut couter le prix d’une belle voiture ces trucs là). Deux heures d’explications seront peut être superflues pour quasiment tout le monde mais si c’est celui qui vend la rampe qui dispense la chose, ça ne sera peut être pas inutile.
Maintenant il y a comme un truc qui ne fonctionne pas. À vouloir faire parfait on ne fait pas, et on met bien entendu les commerçants sur le dos des handicapés.
Allez lire.
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