On est en train de tout changer, radicalement, de façon abrupte, de façon rarement vue dans notre monde occidental moderne.
Bien entendu qu’il y a et aura de la résistance, des explications à répéter et répéter, et une prise de conscience qui ne se fera pas dans l’instant. C’est vrai pour tout changement, celui là comme un autre. Encore plus celui là, vu l’importance du changement et le court délai sans vraie préparation.
Ce n’est pas que (et probablement pas majoritairement) de la mauvaise foi et des gens qui s’en foutent.
Et si ce sont simplement des gens qui n’ont pas le même niveau d’information, de prise de conscience ou de compréhension : insulter, moquer et mépriser n’apportera rien sauf se déchirer entre nous.
Commencer ainsi n’a aucun sens. On ne créera pas de solidarité sur ces bases.
Ça ne veut pas dire laisser faire, mais un peu de bienveillance dans l’approche ne fera pas de mal.
Accessoirement, on peut reprocher aux parisiens de faire la fête dans les bars le vendredi 13 au soir avant la fermeture, mais sans oublier que deux jours avant, le 11 mars, notre président a fait de grandes phrases sur la France qui « [ne renonce pas] aux terrasses, aux salles de concert, aux fêtes de soirs d’été ». On beau savoir que c’était dans le cadre d’un événement commémoratif, quand on sait que quatre jours jours encore avant, le 7 mars, il fait une opération de communication pour inciter les gens à sortir le soir malgré la situation, forcément, ça solidifie la résistance.
Bref, plutôt que chercher qui est idiot, on pourrait être un peu plus constructif.
Quelque part le gouvernement, en étalant les paliers sur quelques jours, me semble avoir bien compris la problématique du changement.
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