Marseille : la vidéo­ver­ba­li­sa­tion commence aujourd’­hui !

Je ne sais qu’en penser. La vidéo­sur­veillance en tant qu’ou­til contre la délinquance et la crimi­na­lité a large­ment démon­tré son inef­fi­ca­cité, et je ne parle même pas de lutte anti-terro­riste. Clai­re­ment le ratio entre l’ef­fi­ca­cité et les risques pour nos liber­tés ne pouvait être que drama­tique­ment néga­tif.

À Marseille il s’agit de verba­li­ser les station­ne­ments gênants, à distance. On repère les viola­tions faci­le­ment, on peut verba­li­ser aussi faci­le­ment, et s’il y a la systé­ma­ti­sa­tion annon­cée, on peut prévoir un réel effet court terme et long terme. Le problème qu’on cherche à résoudre étant réel, la solu­tion réaliste, le ratio effi­ca­cité/risques peut se discu­ter.

J’at­tends une vraie poli­tique de données sur l’en­re­gis­tre­ment vidéo, sur qui y a accès, dans quelle condi­tions, et sur ce l’angle de vue des camé­ras (que ça ne puisse pas empié­ter inuti­le­ment hors des usages prévus). La dernière phrase de l’ar­ticle me laisse penser que les auteurs ont encore en tête un outil qui peut tout faire et qui pour­rait être faci­le­ment détourné sans contrôle, à surveiller donc.


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Commentaires

2 réponses à “Marseille : la vidéo­ver­ba­li­sa­tion commence aujourd’­hui !”

  1. Avatar de kalooni
    kalooni

    Pareil je ne sais qu’en penser. Mais j’habite marseille, et il faut voir la rue Paradis et ses doubles voire triple files … obligé de slalommer pour circuler. Si çà change çà et permet d’aborder cet axe de manière plus sûre en vélo je suis pour !

  2. Avatar de Felipe
    Felipe

    Utilisateur de pistes cyclables (sûres) et de ces cochonneries de bande cyclables (quelques pointillés entre la chaussée et les voitures en stationnement. Portière ouvre-toi…), je devrais me réjouir de plus de fermeté dans d’autres villes pour ce qui est du stationnement anarchique mais d’un autre côté, comment faire la différence entre un stationnement et un arrêt (chargement/déchargement) ? En direct, c’est déjà soumis à interprétation mais après coup, il suffit de bien choisir l’instant où est prise la photo et tout arrêt devient stationnement.

    Mais je ne me fais pas d’illusion que dans la plupart des cas et surtout pour cette ville, on parle de stationnements manifestement dangereux et gênants.
    Dommage qu’on n’utilise pas la vidéosurveillance pour détecter le problème uniquement PUIS envoyer l’agent le plus proche se rendre compte et mettre le papillon habituel sous l’essui(e)-glace. Ou appeler la fourrière en même temps que l’agent (parce que là on reçoit une amende à domicile mais la fourrière ne vient pas…)

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