Je ne sais qu’en penser. La vidéosurveillance en tant qu’outil contre la délinquance et la criminalité a largement démontré son inefficacité, et je ne parle même pas de lutte anti-terroriste. Clairement le ratio entre l’efficacité et les risques pour nos libertés ne pouvait être que dramatiquement négatif.
À Marseille il s’agit de verbaliser les stationnements gênants, à distance. On repère les violations facilement, on peut verbaliser aussi facilement, et s’il y a la systématisation annoncée, on peut prévoir un réel effet court terme et long terme. Le problème qu’on cherche à résoudre étant réel, la solution réaliste, le ratio efficacité/risques peut se discuter.
J’attends une vraie politique de données sur l’enregistrement vidéo, sur qui y a accès, dans quelle conditions, et sur ce l’angle de vue des caméras (que ça ne puisse pas empiéter inutilement hors des usages prévus). La dernière phrase de l’article me laisse penser que les auteurs ont encore en tête un outil qui peut tout faire et qui pourrait être facilement détourné sans contrôle, à surveiller donc.
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