Je dois avouer qu’en tant qu’athée, la place que prennent les religions dans les débats publics commence vraiment à me gonfler sévère.
via Bluesky
J’ai le même sentiment.
La focalisation sur la religion et sur une religion spécifique ressemble, de l’extérieur, à refuser la diffusion d’une croyance, de refuser de la voir chez l’autre. Je le vois vraiment comme une guerre de religion, et je pense que c’est conscient chez certains.
Et si la place que prennent les religions commencent à ma gonfler, c’est que nos politiques y mêlent l’État, au risque de rogner les libertés fondamentales.
Je tiens à la liberté de conscience. Chacun a la liberté de ses croyances, et de les exprimer publiquement. Je refuse un État qui voudrait les gouverner les consciences, un qui choisirait lesquelles sont acceptables ou non.
Dans ce schéma, les croyances religieuses ne sont différentes que par leur entremêlement historique avec l’État. On a créé des règles spécifiques pour séparer les deux et assurer la neutralité de l’État. C’est l’équilibre de la laïcité française de 1905.
Que les actes des tiers soient fondés sur leur croyance en dieu ou pas m’importe peu. S’ils empiètent sur les libertés d’autrui, ils sont soumis à la même loi que si leurs actes étaient fondés sur n’importe quelle autre croyance, valeur, principe ou opinion. Ni plus, ni moins.
C’est vrai pour les croyances qu’on a, celles qu’on exprime, comme celles qu’on inculque aux enfants dans les familles.
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