Les personnes recevant des aides publiques ne pourront plus dépenser leur argent à la piscine et dans les débits de boisson, ni en « piercings, massages, spas, tabac, ongleries, lingerie, salles d’arcades, croisières ou visites chez le psychiatre […] parcs à thèmes, centres équestres ou canins, entreprises du sexe, ou n’importe quel endroit interdit aux mineurs » […] il sera impossible aux personnes aidées de retirer plus de 25 dollars par jour en liquide à un distributeur [avec 85¢ de frais à chaque retrait]
[..] dans le Missouri, les républicains envisagent d’exclure la viande et les fruits de mer de la liste des denrées que l’on peut acheter avec des bons alimentaires
Culpabilisation et infantilisation des plus pauvres pour leur situation et le fait qu’ils bénéficient d’une aide de redistribution, au point de contrôler comment ils vivent et s’assurer qu’ils font bien preuve de pénitence et évitent de jouir de la vie qui leur est offerte.
Nous sommes probablement loin de ces excès en France (et ce n’est pas encore voté même là bas), mais l’esprit de culpabilisation et d’infantilisation y est de plus en plus, par exemple au Pôle Emploi.
Alors que nous devrions être fiers d’aider ceux qui en ont besoin, et de les voir en jouir. Question de choix.
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