Il est difficile de se mettre à la place de l’autre. En tant que salarié on voit facilement les excès des employeurs, et on prend un plaisir à mettre le doigt dessus pour faire bouger les choses.
Quand on a soi même la charge d’employer des tiers la vision ne s’inverse pas mais elle est forcément plus complexe, et des fois, sans renier ses principes, le point de vue change assez pour qu’on oublie ce en quoi on croit.
Clairement « Je n’aimerais pas être DRH » moi non plus. L’expérience est à lire, et à réfléchir.
Garder ses valeurs quand les enjeux changent, c’est un combat de tout les jours. Celui qui pense que c’est facile ou que chacun ne voit jamais que son propre intérêt est d’un manichéisme auquel je ne peux me ranger.
Même votre employeur cherche souvent à être quelqu’un de bien et croit l’être. Il a simplement des contraintes et des points d’attention différents, qui font qu’il oublie un point de vue et envisage les choses sous un autre angle. Personne n’a raison ni tort, personne n’est le grand méchant de James Bond. En collaborant on arrive souvent mieux à ses fins qu’en s’opposant, justement parce qu’au fond tout le monde aimerait mieux aider les gens que de les enfoncer.
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