Rien de neuf, et ce n’est même pas le pire dans la dérive du « tout droit d’auteur » et du « les héritiers profitent un maximum » :
[…] son célèbre discours « I Have a Dream », prononcé le 28 août 1963 sur les marches du Lincoln Memorial de Washington: celui-ci est en effet sous copyright, les droits appartenant aux héritiers de King, qui en ont confié l’administration à la société britannique EMI Publishing, aujourd’hui propriété de Sony.
Conclusion de ce Copyright Madness : Le copyright montre clairement qu’il échoue à ses objectifs et sa raison d’être. J’ajouterai : C’est particulièrement vrai pour la transmission de la partie patrimoniale aux héritiers. J’ai du mal à croire que l’auteur aurait souhaité interdire la diffusion de son discours, mais surtout j’ai du mal à voir la raison de l’exclusivité donnée à des héritiers, et le bénéfice qu’en tire la société.
Nous avons tout simplement oublié que l’intérêt commun doit toujours primer sur l’intérêt individuel. De tels textes doivent quoi qu’il se passe pouvoir bénéficier d’une diffusion publique et si nous échouons à y arriver par une règle générale ou une exception spécifique, c’est qu’il faut changer les règles.
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