Fuku­shima, encore une

A Fuku­shima, selon le même dossier, «  une zone rouge de 20 km a été déli­mi­tée, dans laquelle le gouver­ne­ment travaille à la dépol­lu­tion : nul ne sait quand les quelque 110 000 habi­tants seront auto­ri­sés à rentrer », sans que soit fait mention des vastes zones inha­bi­tables situées à 40 km de la centrale et bien au-delà, et sans que soit rappelé que le critère de défi­ni­tion de la zone de migra­tion obli­ga­toire a été fixé à une dose de 20 milli­sie­verts par an, soit quatre fois plus qu’à Tcher­no­byl et vingt fois la norme inter­na­tio­nale d’inac­cep­ta­bi­lité.

Bien entendu, sur ce genre de sujets polé­miques, il faut toujours penser à utili­ser son sens critique. Certaines infor­ma­tions en appa­rence scan­da­leuses peuvent se révé­ler fausses ou simple­ment tout à fait légi­times. Tout de même, il faut conti­nuer à lire sans reje­ter par prin­cipe non plus.


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Commentaires

4 réponses à “Fuku­shima, encore une”

  1. Avatar de karl

    Ils ne pourront pas rentrer. La zone est morte pour des dizaines d’années sans compter le risque de nouveau séisme étendant la catastrophe. Je te recommande AJW pour l’information en continu à propos de la centrale et des scandales attachées

  2. Avatar de karl

    TEPCO a finalement publié de nombreuses photos prises par les travailleurs peu après le tsunami et les explosions.

  3. Avatar de karl

    Au moins, on a de quoi en parler pendant longtemps :/

    Preparations for decommissioning have only recently begun. Decommissioning will not be completed for the next 30 to 40 years under a plan drawn up by the government and TEPCO.

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