Notre société est malade de procédures et de règlements. On demande des choses sans se poser la question du bon sens, sans prendre du recul, sans s’autoriser à faire des exceptions.
Réfléchir est dangereux, parce qu’une mauvaise décision serait implacablement réprimée et reprochée. Du coup trop de gens jouent la stratégie du parapluie et appliquent la procédure, bêtement. Il y a des conséquences, mais pour les autres, et tant pis si tout le monde y perd, « ce n’est pas ma faute ».
En plus de déresponsabiliser tout le monde, ce qui forcément joue dans le bien être global et dans la valorisation qu’on ressent de son travail, c’est une très bonne façon de ne pas pouvoir arriver à un niveau de qualité correct et pour détruire toute capacité d’amélioration ou d’innovation.
La solution : Une petite structure, où les procédures sont encore inexistante ou faibles parce qu’il n’y en a pas encore besoin … ou le droit à l’échec, voire la valorisation de celui qui essaie et prend des initiatives indépendamment de la réussite. Ce qui importe c’est d’essayer et que les motivations, réflexions et choix soient faits selon des bases sensées. Le reste ça fait partie du risque inhérent à chaque prise de décision.
Si vous n’êtes pas prêts à échouer, vous n’êtes pas prêts à réussir.
Dit autrement, en reprenant une formule bien connus :
Si vous pensez qu’essayer et se tromper est cher, regardez combien coûte de ne pas le faire.
Ah, et du coup je n’ai même pas partagé mon lien insolite du jour qui motive cette réflexion: From the Mailbag
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