Nos représentants élus ont lapidé un homme en public. Il y a eu des accusations de viol, de polygamie, de fraudes aux aides sociales, et probablement deux ou trois choses que j’ai pu oublier. Pour l’histoire de départ de niqab au volant, il y a finalement eu relaxe. Pour la polygamie, rien ne tient et il n’y a à ma connaissance même pas eu réellement plainte. Pour l’accusation de fraudes supposées : non lieu pour Hebbadj.
Plus que les accusations elles-mêmes, ce qui est choquant c’est l’acharnement de nos représentants sur une personne, via les moyens de l’État, pour soutenir une politique symbole et mettre à bas celui qui a résisté. C’est au point où dès la loi sur la dissimulation du visage passée, il y a eu des policiers devant l’école des femmes liées à Lies Hebbadj pour bien poser trois contraventions.
Je ne parle pas de la loi elle-même, du choix de société qu’on souhaite, du soutien ou de la désapprobation d’un mode de vie. L’acharnement sur une personne, via des procès et accusations illégitimes, n’est pas justifiable. L’État devient un outil d’oppression arbitraire afin de soutenir les choix politiques d’un élu, au lieu d’être au contraire l’outil de défense du citoyen.
Le problème c’est que visiblement il n’y a rien qui permette d’empêcher que ça se reproduise encore.
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