Très bon résumé publié sur Actualitté, lui même reprenant Michael Hart, de l’extension du copyright de la durée initiale de 14 ans après publication renouvelable 28 ans à une durée de 70 ans après mort de l’auteur.
Ce qui est intéressant c’est qu’au moins les quatre premières étapes n’avaient pas vraiment comme objectif d’augmenter la durée d’exploitation des oeuvres. L’idée est clairement de lutter contre une avancée technique qui aurait facilité la diffusion des oeuvres : presses à vapeur, presses électriques, photocopieuses.
L’ennemi c’est la concurrence du domaine public, et en augmentant les durées, on évite que tout un pan de la culture s’y élève. C’est une bête application de l’offre et de la demande avec une stratégie de la rareté : L’idée n’est pas tant d’exploiter plus longtemps les oeuvres que de limiter la diffusion d’oeuvres qui ne seraient pas aussi chères.
Ça permet de voir d’un coup le côté patrimonial du droit d’auteur sous un autre angle, qui a pour but de restreindre la culture et l’accès aux oeuvres plutôt que de la développer. Il est peut être temps d’envisager d’autres modèles, à l’heure où tout un pan d’oeuvres sous droit devient perdu pour tout le monde car ni exploité ni librement diffusable.
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