Même si je n’ai pas toujours été tendre avec Fleur Pellerin, là, je dois dire que j’appuie le cap qu’elle trace. Il faut en finir avec un ministère de la Culture sans aucune ligne politique, réduit à être un guichet à subventions publiques, destinés à des gens qui n’ont aucun sens de la bonne utilisation des deniers publics, et qui, bien souvent, se moquent éperdument du « grand public ». Si certains veulent faire de l’art d’avant-garde, celui que seule une « élite éclairée » peut comprendre et apprécier, qu’ils le fassent avec leur argent. Mais pas sur fonds publics. Le ministère de la culture doit être celui de la diffusion de la connaissance, de la culture pour tous, à commencer par ceux qui en ont besoin. La Culture, ce n’est pas seulement les grands musées parisiens et les happenings branchouille façon festival d’Avignon. C’est aussi et surtout les bibliothèques, les ateliers scolaires dans les musées ou les services d’archives, l’éducation artistique. Bref, ce qui s’adresse au grand public pour vulgariser, au sens noble du terme.
Je ne suis pas d’accord avec d’autres côtés, notamment le côté « ministre de l’industrie culturelle qui doit s’occuper davantage d’économie que de création », mais le paragraphe cité est on ne peut plus bienvenu.
Sans faire réduire tout au marché de masse et en faire l’apologie, il est temps d’en finir avec la vue élitisme sous subvention de la culture.
Le reste est chez Authueil.
Laisser un commentaire