Et si on impri­mait des photos ?

Une modèle veut impri­mer deux des photos que je lui ai proposé – une noir et blanc et une couleur. Pour l’ins­tant je me suis contenté de viser l’écran et je crains un peu.

D’une part je crains que mes trai­te­ments ne soient pas assez quali­ta­tifs et que la défi­ni­tion des photos soit trop pauvres. Auriez-vous des recom­man­da­tions sur les choses à véri­fier et pièges à éviter lors d’un passage écran -> papier ?

Une fois le fichier à peu près prêt, auriez-vous des intro­duc­tions sur les types de papier et types d’im­pres­sions, ce que ça veut dire, ce qu’il faut en penser, ou une quel­conque autre recom­man­da­tion ?

Je prends tout, même le plus basique. Consi­dé­rez moi plus que tota­le­ment igno­rant sur le sujet et j’ai­me­rais faire bien.

 


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Commentaires

Une réponse à “Et si on impri­mait des photos ?”

  1. Avatar de Clovis

    Hello,

    Une des premières choses à faire, est de calibrer la chaîne de couleur : il faudra non seulement étalonner son écran à l’aide d’une sonde (un spectromètre est préférable à un colorimètre) et du logiciel libre DisplayCal (beaucoup plus complet et précis que la plupart des solutions fournis avec les sondes). Il faudra faire de même avec ton imprimante. Il va sans dire que la qualité de l’écran est très important et qu’il doit couvrir le plus possible l’espace AdobeRGB (s’il ne remplit même pas le sRGB, c’est pas la peine d’insister et trouver une meilleur dalle ou s’attendre à des surprises).
    Si tu passes par un prestataire, ce dernier doit pouvoir te fournir un profil pour ses imprimante afin d’exporter des fichiers depuis ton logiciel de développement spécifiquement dans l’espace colorimétrique de ses machines.

    La définition est surtout influencée par la distance où sera vu la photo par le spectateur. Plus le tirage est grand et plus il est vu de loin, on peut alors être un peu plus permissif sur la définition, l’œil fera le mélange. Il n’y a pas de règle absolue, il faut tirer un détails dans la définition finale, pour se faire une idée, au cas par cas.
    En ce qui concerne la résolution du fichier à envoyer, comme on dit « qui peut le plus, peut le moins » : envoyer un fichier pleine résolution permet des tirages plus fins dans des petits formats (ceux qui sont vu de près) et une plus grande latitude dans les grands formats (qui sont vu de plus loin).
    La plupart des labos en ligne indiquent si la résolution du fichier et suffisant pour le format qu’on vise.
    Avec des fichiers de 10/12 Mpx 2:3 (résolution native du capteur), j’ai un rendu très fin jusqu’à 40×60 cm et j’essaie de ne pas dépasser 60×90 cm. Si je dois tirer plus grand, j’agrandi moi-même les fichiers et y applique des optimisations.

    Par habitude, je sort toutes mes photos en 300 PPP/DPI, ça fait plaisir aux graphistes, mais ça n’aura aucune incidence sur l’impression.

    Enfin, si tu travail en RAW sur le boîtier, pense à pousser les paramètres à fond (12bits ou plus, sans compression) et exporter en TIFF avec les mêmes réglages. Le JPG est déconseillé pour l’impression, puisque ce sont des fichiers compressés, dont les couleurs sont codées sur seulement 8 bits.
    Ça donne des fichiers plus volumineux, mais avec une plus grande latitude de travail sur toute la chaîne.

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