C’est une première victoire pour toutes les personnes souffrant d’hypersensibilité aux champs électromagnétiques. Marine R., qui avait déposé un recours pour faire reconnaître son handicap dû aux ondes, vient d’obtenir gain de cause devant la justice.
[…] Le Docteur Belpomme a mis au point un diagnostic fiable par imagerie cérébrale […]
— Le Plus
La facilité aurait été de rejeter la demande en jugeant infondé le concept d’électrosensibilité. C’est même semble-t-il ce qui a eu lieu initialement.
Au risque d’en choquer plus d’un, c’est une très bonne chose que l’issue finale soit plus positive : Il s’agit de juger de l’état de handicap d’une personne, fut-il lié à une cause psychosomatique, et uniquement de ça.
Oui, en l’état de nos connaissances, cette question d’électrosensibilité est très certainement psychosomatique, à ranger dans les peurs irrationnelles. Quand la peur est telle qu’elle handicape réellement et totalement sa victime, on le reconnait et voilà tout.
Contrairement à ce que laisse entendre le témoignage de l’article, ce n’est en rien une avancée de reconnaissance de l’électrosensibilité elle-même.
Maintenant, pour ceux qui en rigolent, je me permets de placer un second lien trouvé le même jour :
A link between the tiny organisms found in the throat and schizophrenia could lead to ways of identifying the causes and potential treatments of the neuropsychiatric disorder, according to new research.
Si aujourd’hui on envisage que certaines schizophrénies puissent avoir pour cause des micro-organismes dans la gorge, ça laisse à réfléchir.
Certaines longueurs d’ondes à certaines puissances pourrait-elles avoir une influence sur un élément tiers qui lui même influence les victimes ?
Nous n’en savons rien, probablement est-ce uniquement psychosomatique, mais au moins restons humbles et évitons de nous moquer, d’autant que la souffrance de ces gens est elle bien réelle. Merci
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