Dans la suite des droits d’auteurs, quel héritage souhaite-t-on laisser aux suivants ?
On y parle de la prolongation de 20 ans des droits dits « voisins ». Il est assez facile d’entendre un point : un droit de 70 ans ne profite qu’à quelques rares auteurs. L’unique gagnant est le producteur. L’objectif devient uniquement de rentabiliser et d’assurer une rente aux producteurs sur la base de vieilles oeuvres bien rentabilisées, au détriment du public, et parfois même de l’auteur qui se voit confisquer son oeuvre.
Un auteur peut-il accepter de son vivant que son texte défendu avec talent ne puisse être joué quand il est mort car ses descendants ont vendu ses droits ?
Le problème n’est pas neuf puisque dans le texte en lien, nous voyons que Victor Hugo en dissertait déjà. Mais le passage le plus clair est probablement le suivant :
L’imposition du code de la propriété intellectuelle vise à créer artificiellement de la rareté sur le monde des idées.
Et là, n’est-on pas dans l’objectif totalement inverse de celui de l’auteur, de la diffusion de la culture et du partage des connaissances ?
Alors je cite Victor Hugo :
« Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée il appartient – le mot n’est pas trop vaste – au genre humain »
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