Big tech CEOs and VCs really love performing for each other. We know they hang out in group chats like high schoolers, preening and sending each other texts, each trying to make sure they’re all wearing the latest fashions, whether it’s a gold chain or a MAGA hat or just repeating a phrase that they heard from another founder. A key way of showing that they’re part of this cohort is to make sure they’re having a tantrum and acting out against their workers fairly regularly.
Anil Dash, « AI-first » is the new Return To Office
J’ai beaucoup des décisions prises à partir de cet entre-soi, sur ds sujets très divers allant des grandes orientations générales à l’utilisation de telle outil, telle méthode, tel principe. Je pensais ça très français.
L’origine de ces décisions est souvent manifeste. Quand elle tombe, on sait que celle-ci vient du groupe de discussion, celle-là vient d’un échange en direct et cette dernière est reprise de la dernière conférence qui tourne dans ces cercles plutôt que d’une réflexion interne.
Parfois c’est même assumé. On prend des décisions en fonction de celles que prennent les autres, ou pour copier tel ou tel acteur qui et considéré comme une réussite aujourd’hui (mais qui sera peut-être un contre-exemple demain sans avoir changé dans ses choix pour autant).
Certains parlent de comportement moutonnier, comme le fait Anil Dash dans la citation en début de note. Je rattache plutôt ça au principe du parapluie. Si on copie celui qui a le leadership et que ça ne fonctionne pas, ça devient la faute des équipes et pas celle de la décision. Ce qui est présenté comme des décisions courageuses pour l’entreprise sont souvent tout autant un manque de courage pour avoir ses propres choix .
Il y a un côté positif « on essaye de reprendre les bonnes pratiques de ceux qui réussissent » mais j’ai vu trop peu de recul sur ce qui est repris, pourquoi et dans quel contexte. Il ne suffit malheureusement pas de singer le voisin pour obtenir les mêmes résultats, d’autant moins quand on ne singe que la partie qui nous arrange. Le culte du cargo n’est pas loin, voire largement dépassé par moments.
Laisser un commentaire