De la complexité fiscale, CSG et CRDS

J’ai envie de mettre des baffes à ceux qui veulent sucrer les minima sociaux ou réduire les taxes et coti­sa­tions sur l’au­tel de la simpli­fi­ca­tion. Ces gens ne simpli­fient pas, ils dimi­nuent.

Main­te­nant, sérieu­se­ment, des fois j’ai aussi envie de mettre des baffes à ceux qui écrivent les règles fiscales.

Au début il y a la CSG. Coti­sa­tion unique, assiette large, montant faible. Rien à y redire.

Mais on a fait deux taxes distinctes avec la CRDS parce qu’un poli­tique a voulu enro­ber l’aug­men­ta­tion de coti­sa­tion avec un discours sur la dette à rembour­ser. Bien entendu même sur la CSG elle-même, il y en a une partie impo­sable et l’autre non, sinon ce serait trop simple.

Mais on a 8 taux légè­re­ment diffé­rents suivant le type de revenu concerné, sachant qu’il y a en paral­lèle un taux réduit sur certains types de reve­nus pour ceux qui ne dépassent pas un revenu fiscal plafond en fonc­tion de leur quotient fami­lial mais qui gagnent quand même plus qu’un certain montant plan­cher

Mais c’est appliqué sur 98,25% du revenu (la préci­sion est vrai­ment pour faire ch* à ce niveau) ou 100% à partir d’un certain revenu, sachant que certains reve­nus sont exoné­rés mais que ces exoné­ra­tions dépendent parfois d’une condi­tion de ressources (pour les bourses d’étu­diants ou les retraites) ou ne sont valables que pour l’une des deux taxes (pour des pres­ta­tions fami­liales, mais pas toutes).

On parle là de la CSG, qui n’est même pas progres­sive et qui est vue comme une taxe qui doit concer­ner un peu tout le monde.

Même sans aller à penser un revenu d’exis­tence à haut niveau, il y a un sacré gain à diffé­ren­cier ce qu’on donne d’un côté et ce qu’on paye de l’autre plutôt que de faire 50 calculs d’apo­thi­caire sur chaque item et n’avoir aucune vue d’en­semble possible.


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