– Chef,un attentat! – Vite,donnez moi un chaton que je le frappe. – Mais ça ne sert à rien? – Vous préférez l’inaction face au terrorisme?
— Maitre Eolas 27 Novembre 2015
[…] Depuis la promulgation de l’état d’urgence, après les cravates noires de rigueur, les socialistes se sont mis à arborer des cravates bleues. Signe du sérieux du moment
Comme lui, je suis convaincu que tout ça est très bien réfléchi. On ne pense plus que communication et marketing, et plus modèle de société et travail de fond. Le mot d’ordre est devenu « action et fermeté », comme si agir, peu importe pour faire quoi, primait sur le fait de travailler dans la bonne direction.
La politique est morte, laissant place à un système purement publicitaire. Les rares choix de fond sont guidés non par ce qui semble bon mais par ce qui semble pouvoir remporter l’adhésion sur le moment, soit des citoyens face à un événement ou à des élections, soit des entreprises ou des acteurs économiques principaux le reste du temps.
[…] Je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que les cravates roses étaient ressorties. C’est trop tard et c’est trop peu, les gars. On ne fait pas le monde d’un simple nœud autour du cou, c’est même pour ça que vos prédécesseurs ont aboli la peine de mort.
Un peu tard pour ces élections, mais peut être aussi pour tout le système. Rattraper ça va être difficile, parce que celui qui travaille sur le long terme sera toujours distancé dans l’instant par celui qui fait de la communication. Entre temps une part grandissante s’est totalement désolidarisée de la politique, en faisant même un terme à connotation négative, le confondant avec le prosélytisme partisan primaire.
Trop peu, ça c’est certain. Le travail de fond n’existe plus. Seul ce qu’on montre a de l’importance.
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