On croit toujours être différent. On l’est toujours, mais ça n’empêche pas les autres d’avoir aussi raison.
J’ai toujours eu travail et passion dans l’informatique, dans le web. Mon relationnel aussi. J’ai fait le sourd quand on me disait que je ne devais pas faire d’informatique pour me détendre.
J’ai eu raison, car c’est aussi là que j’ai tant reçu et tant pu faire. Mais j’ai eu tort, en ce qu’une fois le trop plein arrivé il ne reste plus rien pour souffler.
Je me suis fixé un vieil objectif que j’ai repoussé depuis de nombreuses années, hors informatique. Je crois que j’ai besoin, pour moi, d’y avancer.
Je l’ai juste fait tard. Maintenant j’ai un mur à franchir au lieu d’une colline à gravir, et c’est loin d’être gagné, mais je ne peux plus me permettre d’échouer à le franchir.
Photo d’entête sous licence CC BY-NC-ND par Susan Sermoneta
5 réponses à “Changer d’air”
Si on faisait tout exactement au moment optimal, on serait des machines. Si tu ne t’es pas attaqué à cet objectif avant, c’est peut-être aussi parce que tu ne t’y sentais pas prêt. Et même si le mur a grandi entretemps, ta volonté a peut-être grandi encore plus, même si ta volonté s’appelle simplement nécessité.
Courage. Il n’y a rien qu’on ne puisse franchir en s’y prenant mètre après mètre.
Pourquoi ne t’accorde tu pas le droit à l’échec ?
Conserve la possibilité de ne pas y arriver et ne sois ferme avec toi-même qu’avec la/les tentative(s) de le franchir, ce mur.
Dans tous les cas bon courage :)
Oh, je m’accorde bien ce que je veux, juste que dans ma tête j’ai besoin d’avancer si je veux y croire
Naturellement que tu t’accorde ce que tu veux à toi-même ;) Je faisais la remarque que se mettre tant de pression sur les épaules n’aident pas forcément à avancer sereinement…
Bon franchissement de mur en tout cas :)
C’est plus me rendre compte que j’en ai besoin, plutôt que de me fixer un objectif arbitrairement