Les quotas sont quasiment toujours une mauvaise idée. À favoriser quelqu’un on finit forcément par en discriminer un autre, c’est automatique. Forcer les choses est un peu l’ultime recours vu les effets négatifs en conséquence.
On peut se dire que tout ça c’est dans le vide, qu’équilibrer homme / femme, blanc / noir, chrétien / juif / musulman est juste une histoire de faire attention à chercher les meilleurs dans chaque catégorie, mais si vous n’y croyez pas, l’article du New York Times peut donner un éclairage : Asians: Too Smart for Their Own Good?
Que fais-t-on quand une portion de la population est sous-représentée ou sur-représentée non par la discrimination directe mais par des causes indirectes, historiques, sociales, ou simplement par effet mathématique? Soit on oublie les quota, soit on opère une bonne discrimination bien négative.
Une réponse à “Asians: Too Smart for Their Own Good?”
J’aime faire le parallèle entre l’informatique et la vie, où l’on constate dans la plupart des cas que « sur-spécifier » est généralement une mauvaise solution, car complexifier les choses complique la maintenance : maintenance du code sur un ordinateur, mais aussi maintenance des lois ou maintenance des structures humaines dans la vie « physique ».
En somme, je crois que l’on devrait toujours réfléchir KISS (https://fr.wikipedia.org/wiki/Keep_it_Simple,_Stupid), même quand on fait des choses loin de nos chers appareils numériques.