Pour faire suite au billet précédent sur la plus grande dictature du monde, une belle illustration que les beaux principes démocratiques fondateurs de nos constitutions sont désormais plus théoriques que pratiques :
The President Barack Obama administration does not have to disclose the legal basis for its drone targeted killing program of Americans, according to a Wednesday decision a judge likened to “Alice in Wonderland”.
[…] I can find no way around the thicket of laws and precedents that effectively allow the Executive Branch of our government to proclaim as perfectly lawful certain actions that seem on their face incompatible with our Constitution and laws, while keeping the reasons for their conclusion a secret.
Il suffit que l’exécutif juge ses propres actions légales pour que personne ne puisse rien y redire. Attention, on ne parle pas de la latitude qu’a le président pour certaines actions secrètes, ou d’une éventuelle irresponsabilité prévue par la constitution : On parle de faits qui probablement violent la constitution, mais pour lesquels l’exécutif n’a pas à se justifier s’il déclare que selon lui c’est conforme.
On vient juste d’affirmer que l’exécutif peut faire ce qu’il veut sans avoir à s’embarrasser de la constitution. La seule limite c’est l’excès de trop qui justifierait une révolution, il y a de la marge et c’est une limite commune avec toutes les dictatures. Nous avons un peu le même problème en France avec tout ce qui a trait à vigie pirate.
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