Parmi ces engagements, 7 500 alternants en 2021 essentiellement sur des métiers techniques, soit 10% des effectifs français (77 000 salariés) de l’industriel énergétique, contre 7% en 2019. Cela représentera un doublement de la proportion d’alternants par rapport à 2016 (4,5%). « Après leur alternance, nous nous engageons à recruter la moitié de ces jeunes en CDI, déclare Pierre Deheunynck, mais le problème est d’accéder à eux. »
http://voila-le-travail.fr/engie-veut-10-dalternants-en-2021-paru-dans-centre-inffo-le-29–01–2020/
10 % ? Ça en dit long sur l’emploi des seniors.
Pour en avoir 10 %, que fait-on des alternants quand ils prennent de l’expérience ?
Parce que dans la vie d’un salarié passé par l’alternance, cette alternance représente entre 4 et 7 % de la vie professionnelle (2 à 3 ans d’alternance puis 42 à 45 ans de travail post alternance). Même en considérant que tout le monde fait 3 ans d’alternance – ce qui est évidemment faux – et que le gouvernement renonce à l’âge pivot – pas de commentaire – on ne devrait pas dépasser les 7 %.
Arriver à 10 %, surtout si on promet les embauches, veut dire ne pas garder les plus vieux et trouver un moyen de s’en débarrasser.
Comptant que de plus on est très loin d’avoir 100% de parcours en alternance en France, ça veut clairement dire un énorme déséquilibre où les plus vieux n’ont pas d’existence.
À un moment il va falloir qu’on fasse des choix de société, savoir si on veut faire travailler les gens plus vieux ou pas.
Laisser un commentaire