Silence. Personne dans la presse n’a parlé de la décision de la Cour européenne des droits de l’homme. Elle a pourtant enjoint la France à ne pas procéder à l’expulsion d’un Ouzbek soupçonné de radicalisation mais qui risquerait la mort ou la torture dans son pays.
Un média étranger rapporte que les services du ministère de l’intérieur ont éclaté de rire au téléphone quand il a tenté d’obtenir leur réaction officielle. Il cite :
« Mais monsieur, les droits de l’homme c’est ancré dans notre histoire et dans notre constitution. Jamais nous n’expulserions une personne qui risquerait des traitements inhumains ou illégitimes, encore moins pour de simples soupçons.
Nous allons juste le garder à l’œil, et nous assurer que les services sociaux fassent ce qu’il faut pour lui assurer des conditions dignes en France. C’est ainsi que nous espérons qu’il s’intégrera, que nous éliminerons le risque qu’il commette l’irréparable sur notre territoire.
Ça ne fonctionnera peut-être pas, mais nous essaierons, comme à chaque fois.
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